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À QUELLE TYPE DE DROGUE
JE CORRESPOND ?

Kai Hensel

 
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Traduction et mise en scène DE SANDRINE HUTINET

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MISE EN SCÈNE ......................................................... Sandrine Hutinet      
 
COMÉDIENNE...............................................................Bénédicte Simon
 
VIDÉO / DÉCORS...................................................... Birgit Stoessel

CRÉATION SONORE..................................................Lea Tsamantakis
 
ASSISTANTE MISE EN SCÈNE...............................Laura Beillard

 
 
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COPRODUCTION

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PARTENAIRES ET SOUTIENS

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GÉNÈSE

Ce projet est né d’une rencontre avec Bénédicte Simon. Depuis un certain temps déjà Sandrine Hutinet avait envie de monter en France ce texte dense, et quasi performatif de Kai Hensel qui par un biais détourné questionne le monde d’aujourd’hui.

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C’est aussi un projet qui regroupe différents artistes , auxquelles s’associent des membres de la compagnie Le Meilleur des Mondes : Sandrine Hutinet, metteuse en scène et traductrice, Laura Beillard qui est ici assistante et Léa Tsamantakis, qui est la musicienne. Birgit Stoessel scénographe berlinoise, intervenante à l’Ecole Supérieure des Arts visuels de Weissensee à Berlin rejoint le projet.

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C’est un projet qui regroupe 5 femmes, ce n’était pas prémédité mais c'est cohérent avec l’esprit de la compagnie qui se préoccupe des sujets de société.

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Une semaine de résidence a eu lieu à l’Avant Poste à la Réole, avec une lecture publique d’un extrait du texte en fin de résidence en avril 22

 
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2ème étape de travail dans le cadre du Festival de LA RUCHE au TNBA du 19 au 21 mai.

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Voici le texte de présentation du travail :

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Bonjour et merci d’avoir choisi ce parcours ; certaines personnes ont reçu à l’entrée un test psychologique « A quel type de drogue je corresponds ? « Ce test vous permettra de définir vos besoins et d’orienter vos choix.. Nous déclinons toute responsabilité en cas d’abus ou de non respect des lois en vigueur

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Le projet auquel vous allez assister en est a sa deuxième étape de travail ; lors de cette étape la priorité a été donnée au jeu et au plateau.
Le protocole de restitution est le suivant : partager en l’état cette expérience sensible avec vous; une souffleuse sera présente pendant toute la durée et interviendra dans le fil de l’action en cas de nécessité , La traduction, en cours, est également éprouvée au plateau.

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Il ne vous sera pas possible de prendre connaissance de la pièce dans sa totalité; pour cela vous devrez attendre la création finale; ici seront présentées les pages 1 à 10 et 16 à 20 ce qui constitue un peu plus de la moitié de la pièce. Les 2 extraits proposés s’enchaineront ;


Dans le cadre d’une démarche éco responsable, les éléments de décor nous ont été prêté ; le dispositif scénique nous permet d’appréhender le parti pris spectaculaire du projet. Certaines vidéos peuvent contenir des effets dérangeants ; des incidents techniques peuvent survenir.

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Nous vous remercions de garder votre portable éteint et de ne pas prendre de photos


A présent , détendez vous ! Bienvenue dans le monde d’Hanna, prête à vous guider dans votre quête ; bonne chance !

 
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REVUE DE PRESSE

Rue 89 Bordeaux / Walid Salem

Côté face, à Vitez, le délire continue avec À quel type de drogue je corresponds ? de Kai Hensel, mis en scène par Sandrine Hutinet. En solo sur scène et en bonne VRP consciencieuse, l’artiste compagnonne Bénédicte Simon déploie sa bonne came version Powerpoint. Parallèlement à ses modes d’emploi, s’ajoutent les témoignages de consommateurs, stupéfiants de justesse.


 

Sceneweb, l’actualité du spectacle vivant / Eric Demey

Sandrine Hutinet, qui intervient à l’estba, monte un texte de Kai Hensel, À quel type de drogue je corresponds ? Une invitation dont on se demande jusqu’au bout, et c’est sa grande force, s’il nous incite sérieusement ou ironiquement à nous tourner vers les psychotropes.


 

Philippe Allemand, spectateur éclairé qui publie régulièrement ses impressions sur les réseaux sociaux

À quel type de drogue je corresponds ? Un texte de Kai Hensel, qui sur le papier ne m'attirait pas tellement. La mise en scène de Sandrine Hutinet est sobre et intelligente et l'interprétation de Bénédicte Simon, dans son évolution, sera la révélation du festival pour moi. Un semblant d'apologie des drogues qui tourne... je n'en dis pas plus. A découvrir !

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Toute La Culture / Marguerite Delevingne

Sandrine Hutinet met en scène le texte performatif de Kai Hensel À quel type de drogue je corresponds ?. Ce spectacle en est à sa deuxième étape de création, deux extraits sont proposés.

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Le spectacle commence comme une coférence présentée par Bénédicte Simon, seule sur scène. Une conférence sur les différents types de drogues et leurs effets. La comédienne nous questionne sur ce qui nous empêche ou non de franchir le pas vers la drogue. Selon elle, nous devrions tous  franchir la limite qui nous sépare de la drogue. Nous découvrons donc Hannah, qui nous raconte son histoire et son passage vers la drogue. Mère de famille et épouse, en apparence comblée, voit comme un signe du destin le fait que l'un de ses ouvriers puisse lui vendre un cachet d'exstasy. Nous suivons donc l'escalade de sa consommation jusqu'au effets secondaires dévastateurs...

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Un spectacle qui se présente, au début, comme une apologie de la drogue faite avec humour, fini par une descente aux enfers présentant les conséquences que peut avoir la consommation. Loin d'être moralisateur, l'effet que produit cette performance est semblable à celui d'une drogue : l'euphorie du début, les rires, la joie, puis, au fur et à mesure, une redescente violente qui laisse le spectateur dans un état second.

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Sud Ouest / Céline Musseau

À quel type de drogue je corresponds ? Une initiation intrigue par son titre et on est curieux de découvrir cette conférence sur fond d’électro proposée par Sandrine Hutinet sur un texte de Kai Hensel. La Ruche fourmille d’idées, c’est l’heure d’aller en goûter le miel.

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La Revue du Spectacle / Yves Kafka

À quel type de drogue je corresponds ? Une initiation, avec Bénédicte Simon comme subtile interprète de ce texte performatif de Kai Hensel mis en scène par Sandrine Hutinet. Embarquée dans un trip à hautes résonances psychédéliques, la vraie fausse conférencière cheminant de références documentées en anecdotes personnelles, va livrer sa traversée du miroir pour tenter de trouver une image d'elle plus... moins... enfin une autre elle- même dont elle serait enfin le sujet. Et pris dans sa narration lui échappant à l'envi, où maîtrise du discours et fragilité sous- jacente s'entrelacent, on est embarqué à sa suite à la recherche de paradis artificiels créateurs d'illusions à cultiver comme succédanés à une existence trop prévisible.

 

En adoptant un point de vue décalé sur l'usage des drogues, le propos - superbement porté par la comédienne jouant de tous les ressorts d'une approche sensible de cette femme en sororité - s'annonçant comme un panégyrique des substances hallucinogènes susceptibles de redonner des couleurs à des vies dominées par des nuances de gris, se déroule imparablement pour monter avec humour en puissance... jusqu'à flirter avec le tragique du quotidien. En effet, la logique consumériste d'un bien-être vendu à grand renfort de messages subliminaux (ou pas), fixant le taux de satisfaction vital à atteindre pour éprouver le sentiment de réussite, a pour corollaire la chute dans l'effondrement des illusions ; ce que les notices "médica-menteuses" dénomment pudiquement "effets secondaires indésirables". Et la chute sera d'autant plus sévère que l'altitude atteinte aura été élevée...

 

Si les citations de Sénèque Le Philosophe - dont la plus célèbre d'entre elles : "Ce n'est pas parce que les choses nous paraissent difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles nous paraissent difficiles" - émaillent gaiement le discours savoureux, c'est qu'elles participent grandement, au même titre que les régulières lampées du breuvage mystérieux scandant les prises (de paroles), à créer la distance de l'humour propre à "réfléchir" un propos à questionner lui avec sérieux. Une réussite artistique "pleine de sens" que l'on a hâte de découvrir dans sa version plénière...

 
 
 
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