Sandrine Hutinet, directrice artistique a souhaité fonder cette compagnie afin de (re)penser le théâtre, de l’interroger et de lui donner des valeurs en lien avec la société d’aujourd’hui qui est en pleine mutation.
Après avoir travaillé de nombreuses années dans les théâtres d’État allemands, Sandrine Hutinet a eu besoin de s’implanter en France, son pays natal. Elle crée La Cie le meilleur des mondes en 2018, qui tire son nom du roman dystopique de Aldous Huxley, et qui rêve vraiment d’un monde meilleur.

 

La Cie c’est aussi un groupe de jeune comédien.ne.s qui se rencontrent pendant leurs études et souhaitent continuer de créer ensemble tout en gardant une liberté pour continuer de se former , et / ou de travailler avec d’autres artistes en se tournant pour certaine.e.s vers l’Europe ( Belgique , Suisse, Italie ). Les liens de Sandrine Hutinet avec le théâtre allemand sont significatifs : formation, approche théâtrale, connaissance des auteur.ice.s , traductions, résidences…

 

Un des objectifs est de faire de la Cie un lieu d’expérimentation et de recherche autour du jeu du / de la comédien.ne dans sa physicalité et autour de la notion d’acteur-créateur.

 

La Cie souhaite contribuer à rendre visible les femmes et les femmes-artistes dans un esprit de bienveillance et de dialogue. Les œuvres abordées sont celles d'auteur.ice.s vivant.e.s, des adaptations de romans, des traductions ; il pourrait s’agir aussi de revisiter des classiques pour porter un regard sur le monde d’aujourd’hui en développant une conscience plus sensible et plus altruiste.

 

Prônant l’ouverture, la Cie propose des projets où se mêlent différentes pratiques artistiques : danse, vidéos, graphismes, création sonore, numérique et invite des collaborateur.ice.s selon les projets : Olivier Balez, illustrateur pour le dessin assisté par ordinateur de Walter mon ami un peu étrange, Bénédicte Bault, professeure de philosophie, Birgit Stoessel, scénographe berlinoise pour la vidéo, Bénédicte Simon, comédienne, compagnon au TNBA, Léa Tsamantakis musicienne La Cie défend un théâtre éco-responsable et efficient : ne pas gaspiller, travailler autour d’un théâtre pauvre ( exemple développer le prêt de décor ) et faire du théâtre où l’on vit.