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mon ami un peu étrange

WALTER

Sibylle Berg

traduit de l’allemand par Sandrine Hutinet

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Bande annonce

Réalisée par Étienne Cocuelle

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Walter, mon ami un peu étrange est un spectacle à partir de 10 ans

(CM2, 6e, 5e,4e).

La pièce offre différents niveaux de lecture.

Les adultes y voient de nombreux sujets de réflexion sur la société d’aujourd’hui, et en ressortent autant enthousiasmés que les jeunes.

C’est une œuvre fédératrice ! Intergénérationnelle !

« Ils ont tous des parents sympas, qui cuisinent des légumes bio et emmènent leurs enfants à des cours de chinois. Mes chances dans la société sont lamentables. Je mange des pizzas toute préparées et je lis des livres sur l’univers et les nouvelles technologies. »

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Lisa n’a pas 10 ans.


Depuis que ses parents sont au chômage, rien n’est plus pareil : Lisa a l’impression de devoir tout faire toute seule. Elle se sent oubliée, livrée à elle-même. Elle ne leur dit même pas qu’elle se fait harceler sur le chemin de l’école.


En classe ce n’est guère mieux, Lisa s’ennuie et reste à l’écart. Elle lit des livres en cachette. Elle sait que les autres enfants ne l’apprécient pas. Qu’ils la trouvent bizarre. Avec l’institutrice aussi c’est compliqué : cette dernière semble l’avoir prise en grippe, et lui fait sans arrêt des remarques désobligeantes.


Lisa rêve d’une vie sur une autre planète avec des êtres, dont elle pourrait se sentir plus proche.
Grâce à des ordinateurs qu’elle s’est fabriqués elle-même, et à un logiciel d’astrophysique, Lisa scrute le ciel à la recherche de ce monde meilleur. Un jour, ayant perçu un signal, elle se rend dans la forêt et fait une rencontre toute à fait fortuite avec un extra-terrestre que les siens ont oublié lors d’une excursion sur la planète bleue. Lisa ramène aussitôt Klakalnamanazdta chez elle  (c’est son vrai nom!) et le rebaptise Walter, sans savoir que pour elle va débuter une nouvelle vie....

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L’autrice : Sibylle Berg,

une femme qui ose plus !

 


Originaire d’Allemagne de l’Est, Sibylle Berg grandit dans la ville de Goethe à Weimar ! De parents divorcés, elle vit avec une mère alcoolique avant d’être hébergée par d’autres membres de sa famille, un couple de musiciens.


Plus tard, elle suit une formation de marionnettiste et obtient un premier contrat au Théâtre de Naumberg. En 1984, elle adresse une lettre au président Honecker pour lui demander de quitter la RDA. Elle recoit immédiatement la visite de la Stasi, elle est licenciée sur le champ et ....chose surprenante, elle est conduite à Berlin-Ouest. Libre ! Elle s’installe à Hambourg où elle étudie les Sciences Politiques et écrit son premier roman, aujourd’hui culte : Chercher le bonheur et crever de rire.


En diva de la littérature pop, elle n’hésite pas à poser avec un énorme dogue allemand pour la couverture de Amerika, son deuxième roman. Aujourd’hui elle est aussi l’autrice de nombreuses pièces de théâtre et essais. Elle tient également une chronique hebdomadaire en ligne pour le magazine politique allemand Der Spiegel. Elle vit en Suisse dont elle a obtenu la nationalité en 1997.


Si elle est peu connue en France, elle est cependant traduite dans plus de 30 langues et reçoit de nombreux prix. Und jetzt : die Welt ! (Et maintenant : Le monde !) premier volet d’une trilogie créée au Théâtre Maxime Gorki à Berlin a été élue meilleure pièce de l’année par le magazine Theater Heute en 2014, Und dann kam Mirna (Et puis vint Mirna ), le deuxième volet a remporté en 2016 le Friedrich-Luft-Preis et le prix du public du Mülheimer Festival.


La même année, Walter, mon ami un peu étrange, obtient le Else-Lasker-Schüler-Dramatikerpreis.
Sibylle Berg a remporté le prix littéraire 2020 en Suisse pour son dernier roman GRM, le prix Nestroy 2019 en Autriche pour sa pièce Triptyque de la haine et le prix littéraire de Thuringe 2019 pour son oeuvre complète. Walter mon ami un peu étrange a fait l’objet de plusieurs prix également en Allemagne.

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La pièce Walter, mon ami un peu étrange de Sibylle Berg, traduit de l’Allemand par Sandrine Hutinet

est éditée et représentée par l’Arche-Éditeur. Elle est parue en octobre 2018.

Son dernier roman GRM : Brainfuck paraît en Allemagne en 2019.

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Le projet de mise en scène / CRÉATION FRANÇAISE

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Sandrine Hutinet, traductrice et metteure en scène.

La pièce n’a pas encore été jouée en France.


L’activité de traduire et de mettre en scène se répondent mutuellement :

Le regard de la metteure en scène au moment de la traduction permet d’aborder

plus facilement les questions de rythme et de style de la pièce.

De même, le fait d’avoir traduit le texte, permet de mieux s’en imprégner.


Traduire c’est comme devenir un peu auteur, ce qui conduit à un plus grand lâcher-prise dans le travail de répétition. La mise en scène devient une traduction de la traduction.

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Distribution

Traduction et mise en scène......................................Sandrine Hutinet

Graphismees.................................................................. Olivier Balez

Musique et sound design............................................Léa Tsamantakis

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Lisa....................................................................................Laura Beillard

Walter l’extraterrestre, il ou elle...............................Romain Chassagne

2 humains lambdas, narrateur/trice......................Juliette Demaille

                                                              ......................Kevin Rozé

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«  Je ne suis pas allé

sur beaucoup de planètes.

Peut-être dix. Mais il y en a

sur lesquelles ne vivent que

des animaux qui se réjouissent

de recevoir des visites.

Certains habitants d’autres planètes sont petits,

verts et agressifs

tandis que d’autres sont à peine perceptibles à l’œil nu.

Il y a vraiment des trucs

pas possible dans l’univers. »

 

 

 

 

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« Ok certains des enfants de ta classe sont de vrais petits cons. Certains sont des frimeurs. Mais j’en vois aussi quelques-uns qui sont tout à fait bien. Et peut-être qu’ils n’osent pas t’adresser la parole parce que tu lis toujours des livres, que tu restes à l’écart et donnes l’impression que tu n’as besoin de personne. »

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Sibylle Berg jongle avec les registres de jeux.

Elle sait faire preuve d’un humour décalé pour parler de choses sérieuses.

 

C'est fidèle à ce style qu'elle a écrit Walter,  on ami un peu étrange. Le rythme est rapide et les ruptures sont vives. Le ton est grinçant. L’énergie vitale. La révolte gronde.


Grâce à un procédé de mise en abîme par l’intermédiaire du personnage de l’humanoïde ultra performant capable d’empathie et doté d’un programme évolutif, l’autrice entreprend une analyse sociologique et critique du monde actuel à destination des jeunes et des moins jeunes. Il s’agit de (re)questionner et de reconsidérer notre monde : Et si les normes en vigueur n’étaient pas les bonnes, les meilleures en tout cas, les plus justes ?

Qu’est ce que la normalité ? Où en est-on à propos de la question de genre ? C’est quoi la neuro-diversité ? Quel est notre lien au travail ? Quel rapport entretenons nous à l’argent ? Est-ce que le système dans lequel nous vivons n’est-il pas amené un jour à disparaître ? Qu’est ce que cela signifie être humain ?


Éclairée par le regard distancié de Walter, Lisa se débarrasse de certaines peurs et prend confiance en elle. Le savoir, la réflexion, un mode de pensées plus différencié, sont autant d’éléments qui, s’ils n’éliminent pas toutes les inégalités, permettent au moins de combattre les idées reçues, d’atténuer les stigmatisations et qui donnent les moyens de s'affirmer. Lisa peut enfin se construire en acceptant à la fois d'être ce qu’elle est, tout en exigeant davantage de la vie.


L’histoire se termine bien pour elle. Lisa se fait de nouveaux amis et retrouve ses parents d’avant la crise. En concluant sur une note volontairement positive, ce qui est assez rare chez Sibylle Berg, l’autrice rappelle la capacité que possèdent les êtres humains, surtout les plus jeunes, à surmonter les obstacles et revendique la nécessité de l’action.


Aborder cela au théâtre c’est comme dire et faire comprendre à la jeunesse actuelle, aux adultes d’aujourd’hui et de demain que tout n’est pas joué, qu’il est possible de changer le cours des choses.

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Passer par la musique et les corps pour raconter la vie de Lisa.

« Être harcelé, c’est se faire taper ou embêter tous les jours par les mêmes personnes et ne pas oser le dire. »


Noeline, CM2

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« C’est subir du chantage, par exemple devoir donner son goûter, ses affaires pour qu’on te laisse tranquille ».


Iness, CM2

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« On peut être exclu ou harcelé par ce qu’on est / se sent différent .»


Agathe, CM2

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« Il faut accueillir la différence comme une richesse ! »


Anna, CM2

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La mise en scène met en valeur un texte qui alterne séquences dialoguées et narration grâce à un dispositif de jeu approprié pour des changements rapides de situation. Le plateau est quasiment vide. Ce sont les comédien.ne.s qui occupent l’espace, le peuplant des différents personnages que croise Lisa dans son quotidien. Le travail scénique porte sur les corps, une physicalité en émane. À cette écriture du mouvement s’ajoutent des séquences chorégraphiées qui amènent une respiration. La solitude de Lisa, sa révolte, le chemin qu’elle emprunte tous les jours, tel un chemin de croix est rendu visible par l’absence-présence des autres, dans une ambiance sonore propice. Tout cela participe à l’élaboration d’un univers visuel à la fois proche du réel, celui de Lisa, la cité urbaine dans laquelle elle vit, et qui s’échappe, se transforme pour nous immerger dans le monde des nouvelles technologies. Finalement tout pourrait se passer dans sa tête, ou à l’intérieur de son ordinateur...
 
Lorsqu’on tourne les premières pages de Walter, mon ami un peu étrange, on peut lire dans la didascalie initiale rédigée par Sybille Berg l’indication suivante :

 

« Beaucoup de musique (...) »

 

La musique a été composée spécialement pour la mise en scène de la pièce. *Il s'agit d'un travail réalité sur mesure et au fil des répétitions. L'écriture des morceaux a été influencée par plusieurs styles : du Grime que Sybille Berg définit dans son livre GRM : brainfuck comme « une forme de rap très virulent chanté par des jeunes pour se révolter contre la société » en passant par le hip-hop, mais également par la techno acidulée, minimale et old school, un genre musical subversif que l’on peut également associer à la critique des normes social. L’univers informatique de Lisa, sa passion pour l’astrophysique et les O.V.N.I., ont également orienté le travail de composition vers une musique aux sonorités industrielles avec une structure brute et minimale, dont on perçoit la rugosité du squelette. A l’ensemble des musiques rythmées, s’ajoute une autre partie de la création sonore qui relève du design sonore mais également de la composition de musique électroacoustique. Elle vient compléter les éléments scénographiques, donnant à entendre la mécanique interne des équipements technologiques qui sont très présents dans la pièce mais qui ne sont pas toujours visibles aux yeux du spectateur. Elle permet également d’illustrer des phénomènes qui se situent en dehors du plateau, comme l’arrivée des extraterrestres ou des rêveries tel le voyage dans le cosmos.

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Les dessins projetés : une scénographie en 2D

Walter, mon ami un peu étrange est un projet transversal alliant théâtre, danse, musique live et qui s’enrichit d’une collaboration singulière avec un illustrateur.

Pour Olivier Balez, cet illustrateur de presse et pour différentes maisons d’édition,

que les thématiques du texte de S. Berg ont attiré et entrainé hors de son atelier,

cette expérience permet de (ré)concilier deux approches :

Allier le papier et l'odeur de l'encre avec le numérique et les algorithmes des logiciels de dessin du rendu final.

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Olivier Balez propose un travail graphique mêlant la technologie avec l’humain. Des lignes droites et froides contrastent avec un trait au pinceau plus organique, pourtant réalisé sur ordinateur. Il s’agit de proposer une ambiance en relation avec l’univers très urbain de la pièce.

 

Certains dessins contribuent à l’imaginaire et donnent une dimension poétique aux scènes. Ce qui ne peut être représenté sur le plateau, comme l’arrivée des extraterrestres, prend toute sa place dans le dessin, qui offre une plus grande liberté.


L’outil devient lui aussi acteur de la pièce, puisque Olivier Balez , tout comme Léa Tsamantakis sont présents sur le plateau , aux côtés des comédien.ne.s pendant tout le déroulé du spectacle. Ils agissent à vue.


Les dessins se créent au fur et à mesure, se succèdent, répondant à un fil dramaturgique. Se créent ainsi des images qui s’imposent aux spectateur/trice.s, en cohérence avec l’univers sonore dans les temps forts, mais qui savent aussi laisser la place au jeu des comédien.ne.s, aux interactions avec le plateau, à d’autres moments.


C’est dans ce sens que les dessins projetés constituent la part majeure de la scénographie du spectacle.

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Presse

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Résidence 2018

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Neues Theater

Halle Sachsen-Anhalt en Allemagne

du 1er au 15 août
 

Maison Maria Casares

Co directeur : Matthieu Roy

du 15 au 19 octobre

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Résidence 2019

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Neues Theater

Halle Sachsen-Anhalt en Allemagne

du 1er au 15 août

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Résidence 2020

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Théâtre de La Couronne

La Couronne GrandAngoulême

du 3 au 7 août

Réstitution scolaire le 10 novembre

(reportée à cause de la situation sanitaire)

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Avant-Scène Théâtre

Cognac

du 19 au 30 octobre

Dates de représentations

2020-2021

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5 novembre 2020 10h (scolaires) et 19H30 (tout public)

06 novembre 2020 14H15 (scolaires)

Avant-Scène Théâtre, Cognac

A causedea situation sanitaire, la première a eu lieu online, les représentations sont reportées.

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Dimanche 15 mars 2021 (tout public)

Lieu à confirmer.

Festival Mars en Braconne

GrandAngoulême

 

Vendredi 2 avril 2021 à 14H30 (scolaires)

et samedi 3 avril 2021 à 20h (tout public)

Espace Matisse, Soyaux, GrandAngoulême

 

Jeudi 6 et vendredi 7 mai 2021

(scolaires + médiation)

Dans le cadre du dispositif Bulles de Culture

Espace Franquin, Mairie d’Angoulême

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Projet de coproduction pour la saison 2020/2021 avec l’Avant-Scène Théâtre de Cognac.

Droit d’exploitation de la pièce de Sibylle Berg.


La pièce est éditée et représentée par l’Arche.

Un accord de principe avec l’Arche-Éditeur peut être fourni sur demande.

Fiche technique du spectacle

 

DURÉE

1h15.

 

PUBLIC

Tout public à partir de 10 ans.

Représentation scolaire souhaitée.

Séances de médiation possibles.

 

TEMPS D’INSTALLATION

1 à 2 jours (les répétitions sont comprises dans le temps d’installation)

 

ÉQUIPE

4 comédien.ne.s

1 metteure en scène

1 musicienne

1 dessinateur

 

COÛT

Devis fourni sur demande


SUPPORT DE COMMUNICATION

Matériel, affiches et photos peuvent être fournis par la compagnie.

Texte pour support de communication.
 

AUTRE

Le tapuscrit de la pièce peut être fourni sur demande

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